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Parler de sexualité, c’est parler de soi et de son histoire

Même si parler de sexualité, ce n’est pas parler de SA sexualité, il faut être conscient que parler de sexualité, c’est malgré tout dévoiler une partie de soi. À travers les mots qu’on va utiliser, les émotions que l’on va transmettre, parfois malgrè nous, on parlera de la façon dont on vit sa sexualité. Or, l’enfant sent lorsque quelque chose nous fait du mal ou nous met mal à l’aise.

Le premier pas est d’apprendre à connaitre et reconnaitre ses blessures et fragilités

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  • Comment je vis ma propre sexualité ?
  • Comment mes parents et ma famille m’en ont parlé ?
  • Quelle image m’ont-ils renvoyé de moi-même et de ma sexualité ?

Voici déjà quelques questions à vous poser pour vous connaitre.

Si vous souhaitez avoir une fiche complète avec les questions à vous poser, abonnez-vous

Vous trouverez ci-dessous un questionnaire plus complet. Attention, ce questionnaire peut raviver des blessures. Le but n’est pas forcément de les guérir mais d’en prendre conscience, de percevoir nos faiblesses pour pouvoir poser nos limites.

Vous pourrez ainsi mettre en lumière vos propres tabous pour peut-être prendre conscience des sujets que vous ne vous sentez pas capables d’aborder. Vous pourrez alors trouver un support neutre : livre, film, podcast… pour vous aider à poser des mots justes ou bien, si cela est encore trop difficile, trouver quelqu’un de confiance pour en parler à vos enfants. Même si, il reste certain que la meilleure transmission viendra de vous et non de quelqu’un d’autre et ce, malgré vos fragilités et vos blessures. 

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Vous pouvez aussi sans honte envisager de vous faire aider par un père spirituel ou/et un professionnel (à condition de bien le choisir).

Comment le couple de mes propres parents influence mon rapport à la sexualité ?

De manière consciente ou inconsciente, nous nous identifions à nos parents. Soit nous voulons les imiter car nous les admirons soit nous cherchons à nous différencier d’eux. En effet, nous les avons vu vivre pendant les années de notre propre construction psychique, ils nous ont transmis leurs systèmes de valeurs mais aussi leurs peurs. Que nous soyons dans l’opposition ou la répétition, nous nous retrouvons malgrè nous, dans le schéma parental… jusqu’à ce que nous en prenions conscience !

En effet, nos parents nous transmettent des choses inconscientes, bien plus importantes que ce que nous pouvons imaginer. Il nous faut aller à la rencontre de notre héritage transgénérationnel pour mieux le regarder, le comprendre, l’accepter et l’alléger si besoin, pour ne pas s’approprier les problèmes de nos parents.

Soyons convaincus qu’ils ont fait le meilleur de ce qui leur était possible avec leurs potentiels et leurs limites, leurs prises de conscience ou leurs aveuglements. Si on ne les considère pas comme coupables et qu’on leur pardonne leurs faiblesses, on pourra aussi se déculpabiliser de ce que l’on n’arrive pas pour l’instant à mettre en place et accepter nos propres faiblesses.

On peut classer sommairement les couples parentaux en 3 grandes catégories :

Le couple fusionnel 

C’est un couple où les parents passent beaucoup de temps ensemble et ont l’air de tout faire l’un avec l’autre, dans une certaine harmonie, avec peu de disputes. Grandir dans une famille « équilibrée » peut aussi engendrer des complexes si vous n’arrivez pas à vous détacher de l’image idéalisée de vos parents. « Pourquoi ma mère arrivait à gérer 5 enfants et moi je ne m’en sors pas avec un seul ? » « Pourquoi mes parents ne se disputaient jamais alors qu’avec ma femme, nous avons des conflits tous les jours ? »…

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Si c’est ainsi qu’étaient vos parents, il s’agira alors pour vous, d’apprendre à voir ce qui est réellement, de sortir de ce fantasme du couple parental parfait.

Vous serez peut-être surpris de voir que le couple que vous pensiez idéal, renvoyait une image toute autre à vos frères/sœurs. Cela permettra aussi de relativiser vos propres échecs et difficultés.

Le couple conflictuel

C’est un couple où les relations entre les parents sont très souvent tendues et les désaccord nombreux. Vous en arrivez régulièrement à vous demander comment ils se sont trouvés et pourquoi ils se sont choisis.

Il est alors important de sortir des réflexes : « Je suis prêt à tout pour ne pas faire vivre à mes enfants ce que j’ai vécu » qui crée un déséquilibre dans la famille. Combien de parents affirment avoir souffert de ne pas avoir eu de cadeaux quand ils étaient jeunes et, voulant comblé ce manque, gâtent beaucoup trop leurs enfants. L’histoire de nos enfants n’est pas la nôtre, de même que celles de nos parents n’est pas la nôtre.

On ne peut pas effacer de notre passé mais on peut choisir de se focaliser sur les beaux côté de notre enfance.

Le couple séparé

C’est un « couple » que vous avez toujours vu fonctionner avec deux individus distincts, soit qui ne partageaient quasiment rien, soit qui se sont très vite séparés.

À défaut d’avoir un modèle familial, vous pouvez en retirer un « anti-modèle ». L’absence d’un père ou d’une mère peut révéler en négatif ce qu’il vous a manqué

Le couple que nous donnons à voir à nos enfants

Il est ainsi aisé de comprendre que de la même façon, le couple que vous formez avec l’autre parent influencera de la même manière la construction de vos enfants.

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