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À quoi sert la testostérone ?

La testostérone est une hormone anabolisante c’est-à-dire qu’elle construit les muscles et les os. Elle produit la sensation d’énergie et d’agressivité. Elle est produite aussi bien chez les hommes, dans les testicules, que chez les femmes, dans les ovaires et les glandes surrénales, mais elle se trouve en quantité bien supérieure chez les hommes. 

C’est une hormone stéroïde et androgène : c’est elle qui produit la libido (le désir sexuel) et provoque les caractéristiques sexuelles de l’homme, spécialement les changements qui indique la puberté.

L’embryon masculin produit de la testostérone à partir de la sixième semaine de la vie intra-utérine et cette production permet le développement des gonades. Puis, le garçon ne produit plus de testostérone jusqu’à son adolescence.

Comment est produite la testostérone ?

La production de testostérone est réglée par les hormones FSH (Hormone qui Stimule les Follicules et LH (Hormone Lutéinisante) qui sont produites dans la glande pituitaire (hypophyse) à la base du cerveau. La FSH stimulent la croissance des tubes séminifères qui produisent les spermatozoïdes. La LH stimule les cellules interstitielles dans les testicules qui produisent la testostérone nécessaires à la production de sperme. Quand le niveau de la testostérone est élevé celui de la LH diminue. Et inversement, quand la testostérone baisse, le taux de LH augmente et entraîne alors la remontée du niveau de testostérone. 

Au moment où la testostérone a atteint des taux normaux (chez l’homme entre 8,2–34,6 nmol/L), des variations à l’intérieur de cette normalité peuvent arriver par une activité cérébrale comme des représentations sexuelles imaginaires, le visionnage d’images ou de films pornographiques ou simplement une relation sexuelle. Ces stimulations élèvent le taux hormonal et accélèrent alors tout le processus de production de sperme.

variation des taux de LH et de testostérone
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Le cycle masculin est de 24 heures est s’appelle le cycle nycthéméral (jour-nuit). Il débute le matin par une érection, entre 6h et 10h, au moment la production de testostérones augmente brusquement. En plus de l’influence du jour et de la nuit, on remarque une variation au gré des saisons où la testostérone est plus importante au printemps et en été.

En effet, la lumière du soleil qui impacte la rétine va influencer le système limbique. Et ce système va agir à son tour sur l’hypothalamus et l’hypophyse, les « chefs d’orchestre » du corps humain, et donc des hormones et organes sexuels. 

Enfin, notons que la femme produit les mêmes hormones que l’homme mais que leur taux varie au cours du cycle. Les taux de testostérone sont faible comparé à ce des oestrogènes et de la progestérone. Généralement, on ne remarque l’effet de la testostérone sur l’état émotif que lorsque les hormones de la femme sont à un niveau très bas c’est-à-dire juste avant les règles mais aussi au moment de l’ovulation. Cela se remarque aussi au moment de la ménopause, par exemple en faisant ressortir la pilosité du visage.

Attention à l’usage des stéroïdes anabolisants

Les stéroïdes sont des médicaments dont l’effet est comparable à la testostérone. L’usage et la vente de stéroïdes sont illégaux dans la majorité des pays du monde mais il n’est pas compliqué de s’en procurer sur internet. Il sont notamment utilisé par les sportifs voulant augmenter leurs performances, le fameux dopage.

Aux États-Unis, on estime que 12 % des garçons adolescents ont recours à ces produits. Si on les utilise en faire de l’exercice, cela entraîne un grossissement et un gonflement du corps. Mais, même en faisant beaucoup de sport, cela entraîne une augmentation de la pression artérielle faisant grandir considérablement le risque de crises cardiaques et d’hémorragies cérébrales. Ces substances risquent aussi d’abimer le foie et de provoquer une atrophie testiculaire voire un cancer des testicules ou des reins.

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Si l’adolescent a recours aux stéroïdes avant la fin de sa poussée de croissance, il cessera alors de grandir, puisque un niveau élevé de stéroïdes provoque la fermeture prématurée des épiphyses c’est-à-dire des extrémités des os longs à moelle de rouge. Aussi, les stéroïdes augmentent l’agressivité et changent le comportement. Enfin, l’arrêt brutal des médicaments peut mener à la dépression et au suicide.

Si des jeunes filles ont recours aux stéroïdes, elle se « masculinise » avec des cycles anovulatoires et une aménorrhée (pas de menstruations). Ces produits servent aujourd’hui dans les transitions de genre pour passer d’un corps féminin à un corps avec des attributs masculins.

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